Ménopause

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Reconnaître les symptômes de la périménopause et de la ménopause

Le diagnostic de ménopause est essentiellement fait à partir de la durée de l’aménorrhée et des symptômes que vous ressentez (le dosage des hormones dans le sang ne suffit pas au diagnostic et n’est demandé qu’exceptionnellement).

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Les bouffées de chaleur, symptôme essentiel

Les bouffées de chaleur sont la conséquence d’un manque d’œstrogènes. Leur nombre et leur intensité varient énormément d’une femme à l’autre. Elles durent de quelques secondes à quelques minutes et prédominent au niveau de la face, du cou et de la poitrine. Elles s’accompagnent d’une transpiration plus ou moins importante.

A la périménopause, 70 à 75% des femmes ont des bouffées de chaleur. Elles peuvent persister cinq ans, voire plus. Le diagnostic de ménopause est ainsi pratiquement certain si une femme d’environ 50 ans présente des bouffées de chaleur, survenant aussi bien de jour que de nuit, et n’a plus ses règles depuis plusieurs mois consécutifs (le diagnostic ne sera définitif qu’après 12 mois).

Quels sont les autres symptômes de la ménopause ?

Ils sont diversement exprimés car chaque femme réagit à sa façon, tant au niveau des symptômes que de leur intensité.

Ainsi, l’importance des troubles du sommeil est souvent corrélée à celle des bouffées de chaleur nocturnes. D’autres signes sont en partie liés au manque d’œstrogènes : la fatigue, les modifications de la peau, les troubles de la sexualité (dyspareunie, baisse de la libido), les variations de l’humeur (irritation, nervosité, anxiété, tendance à déprimer).

Certaines femmes vont présenter des maux de tête, des palpitations, des engourdissements des extrémités ou paresthésies, des crampes, des vertiges, voire des étourdissements.

Dans certains cas, ces signes sont de faible intensité, voire absents, rendant difficile le diagnostic de ménopause. Ce d’autant qu’à côté de la carence hormonale, d’autres facteurs entrent en ligne de compte comme l’état général et le psychisme.

Pourquoi est-il difficile d’affirmer qu’une femme est ménopausée ?

En pratique, il peut être difficile de fixer le début de la ménopause. En fait, le diagnostic de ménopause se fait de façon rétrospective.
Mais, il est néanmoins essentiel que votre médecin en fasse le diagnostic, de façon à pouvoir vous proposer un traitement adapté à votre cas.
L’arrêt des règles peut être transitoire, notamment lorsqu’il coïncide avec un stress psychologique, lié par exemple à un deuil ou à un divorce.

Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes sont des signes très fiables, bien que certaines femmes n’en ressentent jamais.

Les autres symptômes peuvent être présents de façon intermittente et seront donc plus difficiles à interpréter, notamment l’insomnie, la fatigue ou les modifications de l’humeur, en sachant qu’il existe une variabilité individuelle.

En pratique, votre médecin établira le diagnostic à partir d’un ensemble d’arguments en faveur de la ménopause, comme votre âge, la durée de l’aménorrhée, l’âge de survenue de la ménopause dans votre famille, l’existence de signes stables et marqués. Dans certains cas, un dosage hormonal pourra aider à faire le diagnostic.